Risques psychosociaux au travail : les principaux facteurs

Désormais, un grand nombre de salariés commencent à tomber dans la spirale des troubles psychosociaux au travail. Ils se manifestent à travers de l’irritabilité, fatigue, angoisse, nervosité, etc. Le phénomène commence à prendre de plus en plus d’ampleur et serait présent dans tous les secteurs d’activités connus.

Risques psychosociaux : Une préoccupation généralisée dans tous les secteurs

Les risques psychosociaux ne sont plus des cas isolés. Ils ne datent pas non plus d’hier, car des études ont permis d’identifier ces symptômes il y a déjà quelques années. Les autorités publiques ont alors pris la décision de conscientiser les entreprises vers une organisation de travail plus souple et polyvalente. D’après le groupe d’expert SSCT sur Id Prévention, l’origine de ces risques psychosociaux serait communicationnelle. Autrement dit, la hiérarchie qui entoure l’organisation du travail a pollué le flux de communication dans les entreprises. Les échanges entre collaborateurs et supérieurs sont souvent tendus et la structure communicationnelle a envenimé les relations. Les entreprises ont essayé d’instaurer des changements organisationnels. Toutefois, la mise en place de ces nouvelles dispositions se fait généralement de manière brutale et sans concertation.

Principaux facteurs de risques psychosociaux au travail

Les RPS créent la polémique et se sont imposés comme sujet de réalité à la fois complexe et multiforme. Cette complexité a rendu la tâche encore plus ardue pour les dirigeants de corriger le tir. Les risques psychosociaux se traduisent par de nombreux comportements sociaux déviants : harcèlement, fatigue professionnelle, stress intense, etc. Les RPS peuvent être catégorisés sous 4 axes respectifs, sensation d’insécurité : les salariés se préoccupent de leurs carrières et du manque de perspective d’évolution. Rapports sociaux négligés : les salariés ne sont pas soutenus par leurs collaborateurs et les supérieurs hiérarchiques négligent le suivi individuel. Absence d’autonomie : trop rigides, les procédures n’offrent aux salariés aucune liberté et aucun poids émotionnel : les salariés retiennent trop de ressentis et la pression extérieure leur pèse lourdement.

Mesures de prévention pour la lutte contre les risques psychosociaux

Les risques psychosociaux peuvent facilement être évités avec la bonne méthode d’intervention. D’ailleurs, les autorités publiques ont déjà pris les devants en établissant quelques protocoles. L’instauration de ces mesures se fait en 3 étapes distinctes : éliminer les dangers potentiels : il est nécessaire de soulager les employés des charges de travail trop importantes et de garder un rythme de production raisonnable. Les rotations de personnel sont également enviables. Contrôler les risques : le but de cette démarche est d’identifier les individus sensibles et les aider à évacuer le surplus d’émotions et émettre leur avis. Mettre en place un programme de suivi collectif et individuel pour accompagner efficacement les équipes avec une formation SSCT. Minimiser les dommages : par suite à une agression (verbale ou physique), il faut communiquer aux collaborateurs les procédures à suivre et gérer les harcèlements de manière concertée.
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